mercredi 11 novembre 2015

Débuter dans l'autoédition jeunesse en 10 questions (2/4)

Deuxième opus de la série. Retrouvez le premier article en suivant ce lien.

Nous rentrons à présent dans le projet lui-même, avec un peu de technique et de savoir-faire.



4) La PAO, vous connaissez ?

Tux, mascotte des logiciels libres !
La Publication Assistée par Ordinateur (PAO) peut être la bête noire de certains. Mais n'oubliez pas qu'en auteur autoédité, il faudra bien prendre votre casquette d'éditeur à un moment donné !
Concernant l'autoédition jeunesse, dans laquelle images et texte se croisent, voire se chevauchent, pas le choix : PAO. Dans le cadre d'un projet à texte seul ou à la mise en page basique, Word suffira.
Pour la PAO : 2 options. Logiciel libre : Scribus (Open source). Logiciel payant : Indesign (Adobe).
Si vous n'avez aucun de ces 2 outils commencez par Scribus. Quand vous serez devenu un pro de la PAO, vous investirez dans l'excellent Indesign.
Voici un des points qui justifie une PAO pour l'édition jeunesse : les images pleines pages notamment, nécessitent un travail "à fond perdu" que vous aurez du mal à gérer avec Word (même si ce n'est pas impossible). Nous ferons des articles dédiés à la PAO tant il y a à dire !
Vous y passerez forcément des soirées entières, car la PAO est un métier ! Mais une fois prise en main, le gain de temps est énorme et les possibilités ouvriront votre imagination !
La PAO produira au final un PDF optimisé pour les imprimeurs !
Notre expérience : Scribus et Indesign !

5) Illustration numériques ou traditionnelles?

PAO ne veut pas dire que vous devez arrêter l'aquarelle !
Sur cette question en particulier, l'artiste est libre ! Au final, même une illustration en technique traditionnelle sera numérisée pour être incorporée à la PAO. D'ailleurs cette opération est cruciale pour obtenir un rendu proche de l'original. A la croisée des chemins se trouve la possibilité de dessiner le trait à la main, et de coloriser à l'ordinateur. La encore, il faudra s'équiper de matériel et de logiciels : une tablette à dessin (style Wacom) et des applications de création (en gratuit : Gimp, en payant : Photoshop, Illustrator de Adobe).
Notre expérience : traditionnel pour le moment. Des projets de colorisation numérique à venir.

6) Choisir son imprimeur (et donc son modèle économique)

Nous avons déjà écrit divers articles sur les imprimeurs. Chacun à ses avantages et ses inconvénients. Chacun a sa qualité de papier, sa qualité de couleur, ses possibilités de tailles, son minimum de pages ... ses labels éco.
Le choix n'est pas anodin. Il en découlera le modèle économique et le prix. (car certains imprimeurs diffusent vers les plateformes de vente en ligne, d'autres non !)
Vous constaterez que pour obtenir certaines options à un bon prix (ex: couverture rigide), il vaut mieux parler anglais !

Voici une liste de critères pour vous permettre de faire un choix  :

  • Taille du livre (tous ne font pas du format paysage, ou bien ont des tailles fixes, d'autres des minimum...),
  • Nombre de pages mininum,
  • Couleur (richesse, qualité),
  • Epaisseur et couleur du papier (blanc, blanc cassé),
  • Epaisseur et brillance de la couverture,
  • Rigidité de la couverture, volets et rabats, 
  • Coût à l'unité,
  • Coût pour un volume de commande plus important (pour votre stock),
  • Frais de ports,
  • Type de conditionnement (certains emballent les livres un à un),
  • Possibilités de distribution (POD avec les sites de ventes en lignes),
  • Qualité du support technique et commercial,
  • Régularité des versements en cas de POD

Notre expérience : TheBookEdition(FR), Createspace (US), Sobook(FR), IngramSpark(UK)

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